Unbezahlter Urlaub und Probezeit: Wie verhalten sich unbezahlter Urlaub und Probezeit zu einander?

Wird die Probezeit um die Dauer eines unbezahlten Urlaubs verlängert? Das Bundesgericht hatte sich mit dieser Frage im Entscheid BGer 4A_406/2010 vom 14. Oktober 2010 auseinanderzusetzen. Die Parteien hatten einen Probezeit von drei Monaten vereinbart, während der der Arbeitnehmer einen Monat unbezahlten Urlaub bezog. Es stellte sich die Frage, ob am Ende des 4. Monats nach Beginn des Arbeitsverhältnisses eine Probezeitkündigung oder eine normale Kündigung vorlag.

 

Probezeit

Nach Art. 335b Obligationenrecht (OR) gilt der erste Monat eines unbefristeten Arbeitsverhältnisses als Probezeit, falls die Parteien nichts oder nichts Anderes vereinbart haben. Die Vertragsparteien können auf die Probezeit ganz verzichten oder sie verkürzen, wenn sie das so vereinbaren. Auf der anderen Seite kann die Probezeit auf maximal drei Monate verlängert werden, wobei dies schriftlich vereinbart werden muss

Zitat des Bundesgerichts:

(Le temps d’essai est aménagé afin de permettre aux parties de préparer l’établissement de rapports de travail destinés à durer, en leur donnant l’occasion d’éprouver leurs relations de confiance, de déterminer si elles se conviennent mutuellement et de réfléchir avant de s’engager pour une plus longue période. Si les rapports contractuels qu’elles ont noués ne répondent pas à leur attente, les parties doivent pouvoir s’en libérer rapidement. C’est pourquoi la loi prévoit que le premier mois de travail est considéré comme temps d’essai et que chacune des parties peut résilier le contrat de travail à tout moment moyennant un délai de congé de sept jours (cf. art. 335b al. 1 CO). Des dispositions différentes peuvent être prévues, notamment par accord écrit; toutefois, le temps d’essai ne peut dépasser trois mois (cf. art. 335b al. 2 CO) (ATF 129 III 124 consid. 3.1 p. 125). Si les parties conviennent d’un temps d’essai supérieur à ces trois mois, l’accord est illicite et donc nul, dans la seule mesure où il dépasse la durée maximale légale; il s’agit donc d’une nullité partielle (art. 20 al. 2 CO)).

Eine freiwillige Verlängerung der Probezeit über drei Monate hinaus ist nicht möglich. Allerdings verlängert sich die Probezeit, auch über die drei Monate hinaus, automatisch um die Dauer der Arbeitsverhinderung bei Krankheit, Unfall und Erfüllung einer nicht freiwillig übernommenen, gesetzlichen Pflicht (z.B. Militär-, Zivil- oder Schutzdienst – die Liste ist abschliessend; nicht aber Schwangerschaft, Ferien).

Zitat des Bundesgerichts:

(L’art. 335b al. 3 CO prévoit certes la possibilité d’une prolongation du temps d’essai. Une telle prolongation ne peut toutefois avoir lieu que si le travail est interrompu par suite de maladie, d’accident ou d’accomplissement d’une obligation légale incombant au travailleur sans qu’il ait demandé de l’assumer. La liste énumérée par la loi, qui n’inclut pas l’octroi d’un congé non payé, est exhaustive).

 

Unbezahlter Urlaub

Das Bundesgericht machte in BGer 4A_406/2010 vom 14. Oktober 2010 gewisse Ausführungen zum unbezahlten Urlaub. Während der Dauer eines unbezahlten Urlaubs werden die Pflicht zur Arbeitsleistung und die Lohnzahlungspflicht eingestellt. Trotz des Unterbruchs wesentlicher vertraglichen Verpflichtungen werde der Arbeitsvertrag aber nicht ausser Kraft gesetzt, sondern bleibe voll gültig. Zwar könne eine solche lohnfreie Abwesenheit rechtliche Konsequenzen, insbesondere im Bereich der Sozialversicherungen nach sich ziehen, das habe aber auf die vertragliche Bindung keinen Einfluss.

Zitat des Bundesgerichts:

(Il ne fait nul doute que, durant la période d’un congé non payé, la prestation de travail d’une part et le paiement du salaire d’autre part sont suspendus. La suspension des obligations contractuelles principales et réciproques n’a toutefois pas pour effet de mettre fin au contrat de travail, qui subsiste entre les parties. S’agissant des conséquences juridiques liées à un congé non payé, on notera qu’en matière d’assurances sociales, la couverture d’assurance peut cesser en raison de l’absence de rémunération de l’employé (cf., notamment, l’art. 3 al. 2 LAA qui prévoit que l’assurance-accidents cesse de produire ses effets à l’expiration du trentième jour qui suit celui où a pris fin le droit au demi-salaire au moins), mais non pas parce que les parties ne seraient plus contractuellement liées).

 

Spannungsverhältnis unbezahlter Urlaub und Probezeit

Aufgrund der vorstehenden Überlegungen zum unbezahlten Urlaub kam das Bundesgericht in BGer 4A_406/2010 vom 14. Oktober 2010 zum Schluss, dass das Arbeitsverhältnis während des unbezahlten Urlaubes nicht unterbrochen worden sei und somit die Probezeit nicht durch die Dauer des unbezahlten Urlaubs verlängert werde. Das Gleiche würde auch gelten, sofern es nur kurze Unterbrüche im Arbeitsverhältnis gebe. Auch solche hätten auf die Berechnung der Dauer des Arbeitsverhältnisses keinen Einfluss

Zitat des Bundesgerichts:

(Dans la mesure où la relation contractuelle est maintenue, il n’y a pas lieu de considérer que la durée des rapports de travail a été interrompue durant le congé non payé. A supposer même que le lien contractuel n’ait pas perduré, l’argumentation de la recourante serait tout autant infondée, puisqu’il est de jurisprudence que de brèves interruptions dans les rapports de travail n’entraînent en principe pas de rupture dans le calcul de la durée de la relation contractuelle, durée qui, comme on l’a vu précédemment, est déterminante dans le décompte du temps d’essai).

 

Autor: Nicolas Facincani