Aufhebungsverträge sind im Rahmen von Beendigungen von Arbeitsverhältnissen weit verbreitet. Im Entscheid des Bundesgerichts 4A_13/2018 vom 23. Oktober 2018 hatte sich das Bundesgericht mit der Gültigkeit einer solchen auseinanderzusetzen.

Regelmässig kritisch mit einer Aufhebungsvereinbarung ist die Anwendbarkeit von Art. 341 OR: Während der Dauer des Arbeitsverhältnisses und eines Monats nach dessen Beendigung kann der Arbeitnehmer auf Forderungen, die sich aus unabdingbaren Vorschriften des Gesetzes oder aus unabdingbaren Bestimmungen eines Gesamtarbeitsvertrages ergeben, nicht verzichten.

Die Unverzichtbarkeit betrifft nicht nur Forderungen, sondern auch andere Ansprüche aus dem Arbeitsverhältnis sowie die Anerkennung unbegründeter Forderungen des Arbeitgebers.

Die Unverzichtbarkeit bezieht sich nur auf entstandene, nicht erst künftig entstehende Ansprüche.

Art. 341 OR verbietet aber nur den einseitigen Verzicht des Arbeitnehmers. Art. 341 OR findet jedoch keine Anwendung auf die Bereinigung eines unsicheren, strittigen Rechtsverhältnisses durch gegenseitigen Verzicht beider Seiten. Somit wir im Rahmen einer Aufhebungsvereinbarung verlangt, beide Parteien auf etwas verzichten und die Verzichte in etwa gleichwertig sind.

 

Entscheid des Bundesgerichts 4A_13/2018 vom 23. Oktober 2018

Im auf französisch ergangenen Entscheid des Bundesgerichts 4A_13/2018 vom 23. Oktober 2018 hatte sich das Bundesgericht mit den vorgenannten Grundsätzen auseinanderzusetzen. Dabei unterschied es zwei grundsätzliche Möglichkeiten einer vertraglichen Regelung und zwar den Aufhebungsvertrag (convention de résiliation) sowie den Vergleich (transaction), wobei beim Vergleich, im Gegensatz zum Aufhebungsvertrag, auf existierende Forderungen verzichtet werde, während dem beim Aufhebungsvertrag auch die Begründung von neuen Forderungen (namentlich im Zusammenhang mit Art. 336 ff. OR) verhindert werde (Ces deux accords se distinguent en ce sens que la convention de résiliation vise à empêcher la naissance de nouvelles prétentions, tandis que la transaction (régissant les modalités de la fin des rapports de travail) implique la renonciation à des prétentions existantes (et, partant, présuppose le respect des exigences tirées de l’art. 341 al. 1 CO) (PORTMANN/RUDOLPH, in Basler Kommentar, Obligationenrecht I, 6e éd. 2015, no 6 ad art. 341 CO). Dès lors, si les parties entendaient exclure la protection conférée au travailleur par les art. 336 ss CO, l’accord sera qualifié de convention de résiliation (qui présuppose la renonciation à une éventuelle contestation future du congé); dans la situation inverse (la protection des art. 336 ss CO n’est pas écartée), l’accord sera qualifié de transaction).

Beim Vergleich geht es somit nicht um die Regelung der Kündigung, sondern nur um bestehende Forderungen.

Gemäss Bundesgericht sind beide Möglichkeiten grundsätzlich zulässig:

  • Zum Aufhebungsvertrag führte das Bundesgericht aus: L’art. 341 al. 1 CO n’interdit pas aux parties de rompre en tout temps le contrat de travail d’un commun accord (convention de résiliation;  Aufhebungsvertrag), les parties empêchant ainsi la naissance de nouvelles prétentions. Si toutefois leur convention emporte renonciation du travailleur à des prétentions (existantes) de droit impératif, un tel accord n’est valable que sous la forme d’une véritable transaction, comprenant des concessions d’importance comparable de la part de chaque partie (ATF 136 III 467 consid. 4.5; 119 II 449 consid. 2a p. 450; 118 II 58 consid. 2b p. 61; arrêts 4A_96/2017 du 14 décembre 2017 consid. 3.1; 4A_673/2016 du 3 juillet 2017 consid. 4.1; 4A_563/2011 du 19 janvier 2012 consid. 4.1).  En passant une convention de résiliation, le travailleur perd ses droits à la protection contre les licenciements abusifs (art. 336 ss CO) (arrêt 4A_563/2011 précité consid. 4.1; WYLER/HEINZER, Droit du travail, 3e éd. 2014, p. 526); en particulier, l’art. 336c CO ne s’applique plus (arrêt 4C.27/2002 du 19 avril 2002 consid. 2).
  • Zum Vergleich führte das Bundesgericht aus: L’art. 341 al. 1 CO ne fait pas non plus obstacle à une transaction (Vergleich) sur les modalités de la fin des rapports de travail, à condition qu’il y ait une équivalence appropriée des concessions réciproques, c’est-à-dire que les prétentions auxquelles chaque partie renonce soient de valeur comparable. Le travailleur ne peut pas disposer librement des créances résultant de dispositions impératives de la loi ou d’une convention collective et, en particulier, il ne peut pas y renoncer sans contrepartie correspondante (ATF 136 III 467 consid. 4.5 p. 471; 118 II 58 consid. 2b p. 61; 110 II 168 consid. 3b p. 171; arrêts 4A_96/2017 précité consid. 3.1; 4A_25/2014 du 7 avril 2014 consid. 6.2). La transaction ne visant que les modalités de la fin des rapports de travail (et non en soi la résiliation du rapport contractuel), les dispositions légales relatives à la protection contre les congés (art. 336 ss CO, en particulier l’art. 336c CO) ne sont pas concernées et les parties y restent soumises. Ainsi, lorsque l’employeur résilie unilatéralement le contrat et qu’il passe simultanément ou postérieurement un accord régissant les modalités de la fin du contrat, l’acceptation de la résiliation par l’employé est à elle seule insuffisante pour admettre qu’il a renoncé (implicitement) à la protection que lui assurent les art. 336 ss CO (arrêt 4C.27/2002 précité consid. 2).

 

Im konkret zu beurteilenden Fall kam das Bundesgericht zum Resultat, dass es sich um eine Aufhebungsvereinbarung handelte und diese gültig sei.

 

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Autor: Nicolas Facincani