Im Entscheid 4A_78/2018 vom 10. Oktober 2018 hatte sich das Bundesgericht mit der Frage zu befassen, ob ein gekündigter Mitarbeiter Anspruch auf einen Bonus hat bzw. ob eine Gratifikation vorliegt (siehe hierzu auch den Beitrag Bedeutungen des Bonus).

Bereits in der Vergangenheit hatte sich das Bundesgericht verschieden Male mit Bonusfragen auseinanderzusetzen (4A_714/2016 [betreffend Akzessorietät]; 4A_290/2017 [Anspruch des Bonus] etc.). Das Bundesgericht hielt erneut fest, dass man jeweils (wenn von Bonus gesprochen wird) die folgenden drei Fälle unterscheiden müsse (siehe hierzu auch den Beitrag Bedeutungen des Bonus). Demnach qualifiziert Bonus entweder als:

  • Lohn (variabler)
  • unechte Gratifikation, auf welche der Arbeitnehmer einen Anspruch hat
  • echte Gratifikation, auf welche der Arbeitnehmer keinen Anspruch hat – in diesem Fall kommt unter Umständen das Akzessorietätsprinzip zur Anwendung, was dazu führt, dass der Bonus dennoch geschuldet ist (siehe hierzu den Artikel: immer wieder der Bonus)

Nur im Falle von Lohn besteht ein Anspruch des gekündigten Mitarbeiters, es sei denn, gegenteiliges sei vereinbart.

Dabei hat das Bundesgericht die wesentlichen Grundlagen der Bonusrechtsprechung wiederholt, die hier wegen ihrer Bedeutung dargestellt werden sollen.

 

Lohn

Sofern die Höhe des versprochenen Bonus bestimmt oder objektiv (aufgrund objektiver Kriterien) bestimmbar ist, handelt es sich um Lohn, der geschuldet ist (On se trouve dans le cas n° 1 lorsqu’un montant (même désigné comme bonus ou gratification) est déterminé ou objectivement déterminable, c’est-à-dire qu’il a été promis par contrat dans son principe et que son montant est déterminé ou doit l’être sur la base de critères objectifs prédéterminés comme le bénéfice, le chiffre d’affaires ou une participation au résultat de l’exploitation, et qu’il ne dépend pas de l’appréciation de l’employeur; il doit alors être considéré comme un élément du salaire (variable), que l’employeur est tenu de verser à l’employé (art. 322 s. CO; ATF 141 III 407 consid. 4.1; 136 III 313 consid. 2 p. 317; 129 III 276 consid. 2 p. 278; 109 II 447 consid. 5c p. 448).

 

Gratifikation

Auf der anderen Seite handelt es sich um eine (echte oder unechte) Gratifikation, wenn die Höhe des Bonus unbestimmt oder objektiv unbestimmbar ist – und damit im Resultat vom Willen des Arbeitgebers abhängig ist (En revanche, on se trouve en présence d’une gratification – dans les cas n°s 2 et 3 – lorsque le bonus est indéterminé ou objectivement indéterminable, c’est-à-dire que son versement dépend du bon vouloir de l’employeur et que sa quotité dépend pour l’essentiel de la marge de manoeuvre de celui-ci en ce sens qu’elle n’est pas fixée à l’avance et qu’elle dépend de l’appréciation subjective de la prestation du travailleur par l’employeur; le bonus doit alors être qualifié de gratification (ATF 141 III 407 consid. 4.1 et 4.2 p. 407 s.; 139 III 155 consid. 3.1 p. 157; arrêt 4A_485/2016 du 28 avril 2017 consid. 4.1.2)).

 

Unechte Gratifikation

Im Falle einer unechten Gratifikation haben die Parteien einen Anspruch auf einen Bonus vereinbart, die Höhe liegt aber im Ermessen des Arbeitgebers (Il y a un droit à la gratification – cas n° 2 – lorsque, par contrat, les parties sont tombées d’accord sur le principe du versement d’un bonus et n’en ont réservé que le montant; il s’agit d’une gratification que l’employeur est tenu de verser (  Anspruch auf die Gratifikation), mais il jouit d’une certaine liberté dans la fixation du montant à allouer (ATF 136 III 313 consid. 2 p. 317; 131 III 615 consid. 5.2 p. 620; arrêt 4A_172/2012 du 22 août 2012 consid. 8.2)).

Wir der Bonus während mindestens drei Jahren vorbehaltlos ausgeschüttet, wird er zur Gratifikation, auf welche ein Arbeitnehmer Anspruch hat (De même, lorsqu’au cours des rapports contractuels, un bonus a été versé régulièrement sans réserve de son caractère facultatif pendant au moins trois années consécutives, il est admis qu’en vertu du principe de la confiance, il est convenu par actes concluants (tacitement), que son montant soit toujours identique ou variable: il s’agit donc d’une gratification à laquelle l’employé a droit ( Anspruch auf die Gratifikation; ATF 129 III 276 consid. 2.1; 131 III 615 consid. 5.2; arrêt 4A_172/2012 précité consid. 8.2), l’employeur jouissant d’une certaine liberté dans la fixation de son montant au cas où les montants étaient variables).

In beiden Fällen, d.h. im Falle einer unechten Gratifikation und im Falle der mindestens dreijährigen Vorbehaltslosen Zahlung besteht hingegen kein Anspruch auf einen pro rata Anspruch bei Kündigung (Il convient d’ajouter que, dans les deux situations, le travailleur n’a droit, aux termes de l‘art. 322d al. 2 CO, à une part proportionnelle de la gratification en cas d’extinction des rapports de travail (avant l’occasion qui y donne lieu) que s’il en a été convenu ainsi, ce qu’il lui incombe de prouver en vertu de l‘art. 8 CC).

 

Floskel

Wird der Bonus (Gratifikation) jahrzehtelang mit dem Vorbehalt der Freiwilligkeit ausgerichtet, hat der Arbeitnehmer Anspruch auf den Bonus, es bleibt aber bei einer Gratifikation, der Arbeitnehmer hat einfach Anspruch darauf. (Toutefois, il a été admis par exception que, en dépit de la réserve (sur le principe et sur le montant), un engagement tacite peut se déduire du paiement répété de la gratification pendant des décennies (  jahrzehntelang), lorsque l’employeur n’a jamais fait usage de la réserve émise, alors même qu’il aurait eu des motifs de l’invoquer, tels qu’une mauvaise marche des affaires ou de mauvaises prestations de certains collaborateurs lorsqu’il l’a versée: il s’agit alors d’une gratification à laquelle l’employé a droit (ATF 129 III 276 consid. 2.3 p. 280 s.).

Dem Arbeitnehmer gelang es nicht zu beweisen, dass ein Bonus garantiert war oder dass die anderen Voraussetzung für den Anspruch des Bonus vorlagen.

 

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Autor: Nicolas Facincani