Das Gesetz sieht keine Kündigungsformvorschriften vor (vgl. Art. 335 OR), ausser im Falle eines Heuervertrages, wo explizit die Schriftlichkeit vorgesehen ist (Art. 77 Abs. 2 des vom 23. September 1953 über die Seeschifffahrt unter der Schweizer Flagge).

Somit kann die Kündigung mündlich, telefonisch, schriftlich, per Brief, Einschreiben, Fax, E-Mail, SMS, Whats-up Nachricht oder auf andere Weise und auch durch schlüssiges Verhalten (konkludent) erfolgen. Möglich ist auch die mündliche Kündigungen per Telefon, auch auf Combox des Empfängers. Der Kündigungswille muss aber in jedem Fall erkennbar sein.

Möglich ist aber, dass im Einzelarbeitsvertrag, in einer Betriebsordnung, einem Gesamtarbeitsvertrag oder einem Normalarbeitsvertrag eine Form (z.B. Schriftlichkeit oder eingeschriebener Brief) vorgesehen sein.

Die für die Kündigung vereinbarte Schriftform ist im Zweifel in analoger Anwendung von Art. 16 Gültigkeitserfordernis und hat nicht bloss Beweissicherungsfunktion, was durch Auslegung des Vertrages abzuklären ist (BGE 128 III 212 ff.). Der Vereinbarung einer bestimmten Versendungsart, z.B. Kündigung durch eingeschriebenen Brief, soll hingegen im Zweifel nur Beweisfunktion zukommen (BSK-Portmann, Art. 335 N 11; BK-Rehbinder, Art. 335 N 5), wobei in jedem Fall zu empfehlen ist, aufgrund der Unsicherheit die richtige Versendungsart zu beachten.

 

Falsche Form der Kündigung

Im Urteil 4A_129/2022 vom 27. Oktober 2022 hatte das Bundesgericht den Fall eines Arbeitnehmers zu beurteilen, wo zwar eine Kündigung in der falschen Form erfolgte, sich der Arbeitnehmer aber erst einen Monat und nach Beizug eines neuen Anwalts auf die Formungültigkeit berief.

Das kantonale Gericht hielt zwar fest, dass die Arbeitgeberin eine Kündigung ausgesprochen hatte, die zwar die Bedingung der eigenhändigen Unterschrift nicht erfüllte, die der Arbeitnehmer aber durch schlüssige Handlungen akzeptiert hatte, indem er seine Kündigung mit Schreiben seiner ersten Vertreterin ausdrücklich bestätigte. Der Arbeitnehmer habe dadurch die Aufhebung der vorgeschriebenen Form akzeptiert, indem er die Kündigung zugelassen habe. Sein Meinungsumschwung im Schreiben seiner neuen Vertreterin, in dem er sich auf einen Formfehler berief, stelle daher ein widersprüchliches Verhalten dar, das mit den Regeln von Treu und Glauben unvereinbar war.

Das Bundesgericht bestätigte den Entscheid der Vorinstanz. Es vertrag die Ansicht, dass der Arbeitnehmer durch ein Verhalten die vertraglich vereinbarte Formvorschrift aufgehoben habe:

3.3. Ce faisant, la cour cantonale n’a pas violé le droit. Contrairement à ce que soutient le recourant, elle n’a pas admis la validité du document du 17 novembre 2017 en tant qu’accord des parties. En retenant que ledit document constituait en tout cas une déclaration de volonté unilatérale de mettre fin au contrat, elle a considéré que l’employeuse avait renoncé à utiliser la forme écrite et la signature manuscrite que les parties avaient réservée dans leur contrat. Le recourant a toutefois accepté la renonciation à la forme réservée, dès lors qu’au lieu de se prévaloir d’un vice de forme, il s’y est opposé et a requis les motifs du licenciement par lettre de sa première avocate du 21 novembre 2017.  

Le recourant n’ayant pas soulevé de vice de forme, il a ratifié par actes concluants la suppression de l’exigence de forme que les parties avaient jusque là réservée pour toute modification contractuelle. Sa rétractation, intervenue un mois plus tard, après la consultation d’un nouvel avocat, est bien le fruit d’un comportement contradictoire contraire au principe de la bonne foi. Admettre le contraire reviendrait à vider de toute substance la possibilité pour les parties de renoncer par actes concluants, à l’exigence de forme qu’elles ont elles-mêmes aménagée dans leur relation contractuelle. Cela aurait pour effet de rendre nul pour vice de forme, tout accord tacite des parties qui conviendraient, sans observer la forme réservée par elles, de mettre fin à leur contrat. Sont réservés les cas prévus par l’art. 12 CO, dans lesquels la loi impose une forme particulière à la conclusion du contrat, ou lorsqu’une norme impérative impose une forme à la résiliation afin de protéger la partie dite “ faible “ au contrat. 

Tel est le cas dans les arrêts cités par le recourant à l’appui de son argumentation, et c’est pour cette raison que ceux-ci ne s’appliquent pas au cas d’espèce. Ainsi, le travailleur peut être protégé par une norme impérative imposant le recours à la forme écrite pour renoncer au paiement d’heures supplémentaires (4A_172/2012 du 22 août 2012 consid. 6.2), ou le locataire, par le caractère obligatoire de l’utilisation d’une formule officielle agréée par le canton (ATF 140 III 583 consid. 3.3.1). Dans le cas d’espèce, le recourant n’est ni au bénéfice d’une norme prévoyant l’utilisation de la forme écrite (art. 12 CO), ni d’une norme de protection de la partie dite “ faible “ au contrat, de sorte qu’il lui était loisible de renoncer par actes concluants à l’utilisation de l’exigence de forme, ce qu’il a fait en s’accommodant de l’absence de forme écrite. Il ne peut dès lors se prévaloir de l’absence d’utilisation de cette forme prescrite un mois plus tard, sans adopter un comportement contradictoire, incompatible avec les règles de la bonne foi. 

Le grief doit par conséquent être rejeté.

 

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Autor: Nicolas Facincani 

 

 

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